Médecins étrangers en France : Les dispositions pour exercer

30 juillet 2012

Après avoir passé en revue les conditions d’exercice des infirmiers étrangers en France, voici celles des médecins. Un parcours plus ou moins aisé en fonction de la nationalité et du pays où a été obtenu le diplôme de médecine.
Pour exercer la médecine en France, trois conditions s’appliquent : le diplôme, la nationalité et l’inscription au tableau de l’Ordre des médecins.

Ainsi, un médecin diplômé originaire de l’un des pays mentionnés ci-dessous* doit formuler directement une demande d’inscription auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins qui instruira le dossier. Pour plus d’information sur la procédure : www.conseil-national.medecin.fr

* Les 27 pays de l’Union Européenne, la communauté d’Andorre, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Des conventions ont également été conclues pour les ressortissants des Républiques de Centrafrique, du Congo, du Gabon, du Mali, du Sénégal, du Tchad et du Togo ayant obtenu leur diplôme en France.
Les frontaliers suisses et monégasques sont aussi concernés.

Les médecins diplômés d’un autre pays doivent s’adresser, quant à eux, au Ministère de la santé pour entamer une Procédure d’autorisation d’exercice (PAE).
Dans ce cadre, il s’agit de présenter une candidature pour passer des épreuves de vérification des connaissances en médecine et d’évaluer le niveau de maîtrise du français.
Une fois cette étape réussie, il faut s’inscrire au tableau de l’Ordre des médecins pour pouvoir pratiquer.

Pour plus d’information sur le calendrier et les modalités d’inscription : www.sante.gouv.fr

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